Leadership moderne : Comment responsabiliser sans fliquer ?

Vous voulez que les équipes prennent des initiatives. Mais vous redoutez que ça parte dans tous les sens. Alors vous gardez la main… tout en espérant qu’ils deviennent autonomes.
Résultat ? Ni l’un, ni l’autre.
Et un management en mode essuie-glace : “Débrouillez-vous — mais validez-moi ça avant 16h.”
Bienvenue dans le dilemme quotidien de 9 managers sur 10 ! (L’autre a est devenu pécheur, parce que « c’est plus facile de gérer des poissons ».)
Car oui : dire “je veux les responsabiliser” tout en vérifiant leur Trello trois fois par jour, c’est un peu comme dire “j’ai confiance”… avec une caméra dans leur salon.
Alors comment fait-on pour responsabiliser vraiment — sans fliquer (ni fuir) ?
Une autonomie qui a quand même besoin d’un cadre
“Je veux responsabiliser mes équipes.” Parfait. Mais… avec quelles règles du jeu ?
- Qui fait quoi ?
- Jusqu’où va leur champ d’action ?
- Quelles sont les décisions à valider, et celles qu’on peut assumer seul ?
Sans ça, c’est l’improvisation totale.
Et l’impro, ça fatigue vite.
Parce que l’autonomie n’est pas une absence de cadre. C’est un cadre clair… qui laisse de l’espace pour agir.
Autonomie ≠ liberté totale
Autonomie = clarté sur les rôles, les attentes, et la marge de manœuvre.
Un excès de contrôle qui freine tout le monde
Et à l’inverse ? Quand on verrouille tout, que se passe-t-il ?
- Des collaborateurs qui n’osent plus
- Des décisions qui s’enlisent
- Une direction débordée… et persuadée que “personne ne sait rien faire”
Mais attention : le contrôle excessif se déguise souvent en “rigueur”. Des validations à 3 signatures. Des tableaux de bord journaliers. Des mails de suivi toutes les heures…
Ce que ça dit, en creux ? “Je ne vous fais (toujours pas) confiance.” Et là, inutile d’espérer qu’on prenne des initiatives de qualité.
Une délégation qui repose sur un vrai pacte de confiance
Ce qui fonctionne, ce n’est pas de tout lâcher. C’est de poser un vrai contrat de délégation.
✔ Des objectifs clairs
✔ Un “cadre de jeu” défini
✔ Des points réguliers… mais pas intrusifs
✔ Un espace pour expérimenter (et parfois, se tromper)
Parce que oui : la confiance, c’est aussi accepter l’erreur. Pas les erreurs graves, non. Mais les ajustements nécessaires quand on apprend à piloter soi-même.
Et entre nous : une erreur bien analysée coûte toujours moins cher qu’une équipe qui attend vos consignes pour envoyer un simple mail.
Des signaux à ne pas ignorer
Vous sentez que vos équipes n’osent pas assez ? Qu’on vous sollicite pour tout et n’importe quoi ? Qu’aucune décision n’avance sans votre validation ?
Ce n’est pas un problème de volonté. C’est souvent un problème de cadre flou.
En résumé
✅ Responsabiliser, ce n’est pas disparaître
✅ Encadrer, ce n’est pas surveiller
✅ Et la confiance, ce n’est pas un “feeling” : c’est un système
Une organisation bien posée = des collaborateurs plus sereins, plus efficaces… et un dirigeant moins pompier-volant.
Vous vous reconnaissez dans cette phase où “ça devrait tourner tout seul”… mais pas encore tout à fait ?
Chez P2B Consulting, on vous aide à poser un cadre clair et à passer le bon cap au bon moment.
Contactez-nous, Pauline De Visscher ou Aurélie Bekaert , pour en parler.

Sign up to to the
newsletter and stayupdated
Receive our bi-weekly digest of insights and nifty tips and tricks